Bibliographie

Nous listons ici quelques livres de référence:

  • La France en miettes, Benjamin Morel ( 2023)

Montées des particularismes régionaux et des revendications indépendantistes, émeutes devant les préfectures, menaces envers les fonctionnaires, agressions contre les élus, diffusions de pamphlets sécessionnistes, de propos ethnicistes, de thèses complotistes : les atteintes aux représentations de l’unité nationale, de la puissance étatique et de l’autorité républicaine ne cessent de se multiplier sous nos yeux. Pourtant, de l’Élysée à la Place Beauvau, des enceintes parlementaires aux cabinets ministériels, des bureaux de presse aux studios de radio ou de télévision, règne sur ces faits un étrange et inquiétant silence.
Cet autre séparatisme œuvre ainsi à déstructurer et déstabiliser la France au risque de précipiter, demain, son éclatement et le chaos comme dans certains États européens. Loin d’être une chance pour la diversité, il réussit à la fois à tuer les petites patries et à déconstruire la nation. Pour ce faire, il profite des subventions publiques, d’une intense promotion médiatique, le tout sur fond de clientélisme politique. Il est temps, nous dit Benjamin Morel, de dénoncer la fausse tolérance et le véritable aveuglement dont bénéficie cette idéologie dangereuse et délétère. Dressant un panorama inégalé d’une France vendue à la découpe, il appelle ici les Françaises et les Français à faire le pari de la raison. Il est de leur responsabilité historique de résister aux chantages qui, sous couvert d’émancipation, entendent réduire le peuple français en tribus.
Un document complet et un essai fulgurant, animé par une intelligence lucide et informée. Une alerte salutaire avant qu’il ne soit trop tard.

Maître de conférences en droit public à l’Université Paris II Panthéon-Assas, auteur d’une thèse remarquée sur le Sénat ainsi que d’articles savants sur les institutions parlementaires, les mouvements régionalistes et les collectivités territoriales, Benjamin Morel compte parmi les jeunes constitutionnalistes et politistes majeurs d’aujourd’hui.

  • Le Monde comme si , Françoise Morvan (2002)
Une langue qui meurt, c’est une part du patrimoine de l’humanité qui disparaît : au nom de cette évidence, on s’emploie à sauver le breton, qui n’est plus parlé que par moins de 1 % des jeunes en Bretagne. Juste cause, mobilisant des militants dévoués ? Oui, jusqu’au moment où l’on prend conscience des enjeux réels du combat régionaliste.
Françoise Morvan, originaire du centre de la Bretagne, raconte ici l’étrange périple qui l’a conduite à une réflexion sur l’instrumentalisation de la langue et de la culture bretonnes à des fins politiques et commerciales.
Menée avec humour, cette enquête à la fois historique et sociologique ne concerne pas seulement la Bretagne mais cette Europe des ethnies qui trouve à présent l’appui des tenants de l’ultralibéralisme.

Françoise Morvan, née à Rostrenen (22), est agrégée de lettres et docteur d’État. Editrice, traductrice, essayiste, dramaturge. Elle est spécialiste de la culture bretonne et du mouvement breton.

  • Archives secrètes de Bretagne, Henri Fréville ( 1985)
Publié pour la première fois en 1985, puis en 2004, par les Éditions Ouest-France, ce livre d’Henri Fréville est désormais devenu un ouvrage de référence concernant l’histoire de la Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Grâce, en particulier, aux documents de l’Administration militaire allemande, récupérés dans les locaux de l’hôtel Majestic, Henri Fréville a pu apporter un éclairage sur les relations que les mouvements culturels et politiques bretons entretinrent avec l’occupant.
Comme il l’écrit lui-même : « Sont apparus pour la première fois des écrits dont l’existence rendue publique ne saurait manquer de faire grand bruit et de trancher définitivement des débats demeurés sans conclusion pendant près de quarante ans »

Henri Fréville fut député puis sénateur d’Ille-et-Vilaine, il fut maire de Rennes pendant près de vingt-cinq ans, de 1953 à 1977. Il échappa de justesse à la mort lors d’un attentat du FLB qui vise son domicile le 26 août 1975.
  • Miliciens contre Maquisards, Françoise Morvan (2013)

La résistance trahie

  • Le Nouvel Égoïsme territorial, Laurent Davezies (2015)

Montée du régionalisme, exigence d’autonomie, voire d’indépendance… On assiste aujourd’hui à une fragmentation des nations, dans les pays industriels comme dans les pays en développement. Les causes identitaires – anciennes – se combinent avec le fait – nouveau – que les régions riches ne veulent plus payer pour les régions pauvres. Plus largement, c’est le modèle de cohésion territoriale qui est remis en cause.

Le grand malaise des nations

  • Le Culte des racines et l’Europe des régions ( 2023)

Le culte des racines

  • La Forme d’une ville, Julien Gracq (1985)
La forme d’une ville

Julien Gracq, grand écrivain des Pays de la Loire , né le 27 juillet 1910 à Saint-Florent-le-Vieil ( Maine-et-Loire) et mort le 22 décembre 2007 à Angers

  • Nantes et le pays nantais, Armel de Wismes (1998)
Armel de Wismes, né le 9 février 1922 à Nantes et mort le 27 juillet 2009 dans la même ville, est un écrivain et historien, grand spécialiste de l’histoire de Nantes et sa région
  • Histoire populaire de Nantes, Gwenaël Guillaume, Didier Guyvarc’h, Thierry Guidet, Alain Croix (2017)
Une histoire du peuple de Nantes, de la Préhistoire à nos jours, cela n’avait jamais été tenté : envisager la traite négrière sous l’angle des marins et des esclaves renouvelle l’approche habituelle, centrée sur l’économie et les armateurs. Envisager les quarante dernières années du point de vue des ouvriers orphelins des chantiers ou des femmes en colère, cela modifie l’image de la métropolisation heureuse. Envisager la terrible famine comme élément majeur de l’année 1532 suggère que le rattachement de Nantes au royaume de France n’est pas alors la préoccupation première du peuple.
  • Alain Croix, historien, dans Place Publique ( N°11)

« Pétain n’est pas celui qui a séparé Nantes de la Bretagne », dit l’historien Alain Croix dans la revue Place publique (n°11, septembre 2008). Un argument de pure polémique fondé sur la mauvaise foi et/ou l’ignorance : il s’agit d’associer l’idée du découpage actuel à un homme ou à un régime qu’à peu près personne ne défend aujourd’hui, et de bénéficier ainsi de l’effet d’opprobre. » Pour ce spécialiste de l’histoire bretonne, ce découpage est « l’héritier d’un processus long, complexe et ne peut se réduire à un simple choix du régime de Vichy »

  • Histoire de la marine de Loire, Emmanuel Brouard ( 2023)

Jusqu’au XIXe siècle, la batellerie de la Loire et de l’Allier exerce une grande influence sur l’économie. Du Forez et de l’Auvergne au Pays nantais, les riverains bénéficient d’avantages exceptionnels, grâce au faible coût du transport fluvial. Les principales villes, Roanne, Nevers, Orléans, Blois, Tours, Saumur, Angers et Nantes, doivent leur importance à leurs ports.
Partez à la découverte de la marine ligérienne. Le voyage commencera sur les berges, très fréquentées mais difficiles à aménager. Puis vous ferez la connaissance des mariniers et des voituriers. Enfin, vous embarquerez sur leurs bateaux aux formes si particulières, adaptées à des eaux capricieuses : chalands, sapines et toues en amont de Nantes, gabares dans l’estuaire.

Emmanuel Brouard, docteur en histoire

  • Les Jacobins , Michel Vovelle
 » Qui furent les jacobins ? Qui furent ces hommes dont le discours et l’action ont souvent été mal compris ? Quel héritage ont-ils transmis ? Dans cet ouvrage passionnant, Michel Vovelle s’efforce de répondre à ces questions en retraçant l’histoire politique et intellectuelle du jacobinisme de la Révolution à l’époque contemporaine ».
  • 14 juillet , Eric Vuillard

La prise de la Bastille est l’un des évènements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu’elle fut écrite par les notables, depuis l’Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n’y étaient pas. 14 Juillet raconte l’histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.

Éric Vuillard, né le 4 mai 1968 à Lyon, est un écrivain, cinéaste et scénariste français, ayant remporté le prix Goncourt en 2017

  • Les celtes, histoire d’un mythe ( 2014)

Durant deux millénaires, les Celtes ont été oubliés mais, depuis quelques décennies, ils occupent le devant de la scène historique, effaçant du même coup Gaulois et Germains. Qui étaient-ils en réalité?? Et ont-ils même existé?? Pour répondre à ces questions, l’auteur se livre à une vaste enquête, l’obligeant à remonter aux sources écrites les plus anciennes. Il apparaît ainsi que, depuis leur rencontre avec les voyageurs grecs, les Celtes n’ont cessé d’être l’objet des mythes les plus divers, des plus poétiques aux plus idéologiques, voire raciaux. Parce qu’ils ont toujours paru indéfinissables, généalogie, histoire, linguistique, archéologie et comparatisme se sont emparé d’eux comme des exemples ou des modèles malléables à merci. Chacun peut s’imaginer ces hommes à sa manière et les utiliser dans des théories qui souvent ont peu à voir avec l’histoire objective. Il était temps de rendre les Celtes à leur réalité et, dans les récits qui ont été donnés de leur histoire, de faire la part de l’invention

  • L’archéologie antique des Pays de la Loire (2023)

Bilan de deux décennies de recherches (2001-2021)

À la suite d’un historique des recherches et d’une présentation des contextes géographique et historique, comme des sources épigraphiques, une large place est faite au réseau urbain, avec ses chefs-lieux de cité – Angers, Jublains, Le Mans, Nantes – et ses autres agglomérations, dont Rezé, puis aux campagnes parsemées de fermes et de villae ainsi qu’au sujet novateur des eaux intérieures et du littoral, et de leurs relations avec l’occupation humaine. Les domaines du religieux et du funéraire, richement documentés, sont également abordés, tout comme l’artisanat de la céramique et l’approvisionnement en pierre. Suite à ces synthèses, les auteurs proposent de nouvelles perspectives susceptibles d’orienter les travaux à venir et de contribuer à l’histoire de ce que fut à l’époque romaine l’espace aujourd’hui couvert par la région des Pays de la Loire.

  • Documents sur la période antique

2015 : Angers/Iuliomagus, cité des Andécaves et Le Mans/Vindinum, cité des Cénomans : deux capitales, deux modes de déploiement urbain

Pierre Chevet, Martin Pithon, avec la collaboration de Jean Brodeur et Maxime Mortreau

dans Reddé M., Van Andringa W.

https://journals.openedition.org/gallia/1437

2015 : Les inscriptions du mithraeum d’Angers/Iuliomagus (Maine-et-Loire) : nouvelles données sur le culte de Mithra
Michel Molin, Jean Brodeur, Maxime Mortreau dans Gallia. Archéologie des Gaules

https://journals.openedition.org/gallia/1002

La Sidérurgie Antique dans le Bas Maine

Les zones de production du Bas Maine

Florian Sarreste, Presses universitaires F. Rabelais, coll. Perspectives historiques, 2012,

Archéologie portuaire estuarienne entre Loire et Seine : principaux résultats et questions d’ordre méthodologique. L’exemple des sites antiques d’Aizier (Eure) et de Rezé (Loire-Atlantique)
Rémi Arthuis et al.
dans Hugot L., Tranoy L., Les structures portuaires de l’arc atlantique dans l’Antiquité.

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Fouilles archéologiques à Rezé (Loire-Atlantique)

Le port romain de Rezé ( Loire-Atlantique)

2010 : Les entrepôts antiques du quartier portuaire de Saint-Lupien à Rezé (Loire-Atlantique)
Martial Monteil et al.
Colloque international des 19 et 20 mars 2010 Entrepôts et systèmes de stockage dans le monde gréco-romain antique : état des lieux
Organisé dans le cadre de l’ANR « Entrepôts et systèmes de stockage dans le monde gréco-romain antique », Aix-en-Provence, Centre Camille Jullian

2004 : Le quartier antique de la Grande-Boissière à Jublains (Mayenne) (Lien)
Anne Bocquet, Kristell Chuniaud, Jacques Naveau
Revue archéologique de l’ouest, vol. 21, no. 1, 2004, p. 131-174


1993 : Le Val de Loire dans l’Antiquité (Lien)
Michel Provost, Le Val de Loire dans l’Antiquité, Gallia, Supplément 52, 1993, 425 p.